je vous lis depuis un moment, j'ai posé ici et là quelques question avant de faire preuve de la plus élémentaire civilité et de vous montrer enfin la bête !
Comme je revendique mon esprit anti conformiste, je vous montre d'abord mon premier tracteur et je vous parle du pays !
J'ai donc la chance d'avoir une famille originaire du puy de dôme. Mon père a laissé tomber la ferme à ma naissance. J'ai donc toujours connu celui-ci dans la maison des grands-parents :
Un David Brown 25, pétrole/essence. plutôt propre. Hélas, radiateur qui fuit de toutes part, moteur gelé et réparé une fois déjà au syntofer, 4 pneus foutus.
Il n'a pas fait beaucoup de fenaisons ou de travaux de ferme, en tout cas depuis 50 ans... Surtout du transport de bois !
Chez un oncle, on fanait avec deux autres engins, un 835 et... je sais plus. J'avais le droit de le conduire, mais pas longtemps, il fallait prêter main forte pour monter les bottes en haut du char, à la fourche, un travail harassant et très poussiéreux, la presse ne compressant pas beaucoup les bottes. De bons souvenirs pourtant. On avait le droit à "la trempote" pour le gouter, une tasse d'eau, un sucre, mêlée de vin, et quelques biscottes trempées. On fait plus ça, aux enfants, hein ?

en outre, de menus engins à la maison, une motofaucheuse Junior, avec son moteur Bernard W110.
[youtube]https://youtu.be/p8-UY9xFoa4[/youtube]
un autre petit motoculteur, un boyer 532
et une peugeot P55, une 125 de 1955. je ferai des photos !
Bref, vous trépignez, je me dépèche... J'ai donc préferé me tourner vers un tracteur en bon état, plutôt que me faire 4 pneus, un radiateur et un moteur.... D'où le TEA ! J'ai trouvé pas loin de chez moi mon bonheur, le voici avec une suite d'image, et j'arrête de causer !
Habitant Lyon, je ne pouvais évidemment pas le mettre dans mon garage ! Je suis même un pur citadin. Il est donc provisoirement stocké à Bourgoin, pas encore en auvergne, pour les menues réparations. Je ne peux y aller que de temps en temps, confinement et aide à parent âgé oblige.
Il date de février 1956
chassis et bloc moteur aux même numéros. Pont coulé en 1955.
Il a toujours le + à la masse.
Donc, une machine qui présente bien. Il avait été stocké dehors quelques années, mais c'est pas méchant je crois.
Le tracteur a été repeint il y a une quinzaine d'années. Pneus AR moyens, mais ça tiendra encore longtemps.
J'ai changé :
les deux pneux avant, (j'en cause dans un autre topic. En fait, le gauche n'est pas encore monté)
les durites
les fluides
la tête et le doigt d'allumeur
les 4 bougies
ampoules, divers petites choses...
j'ai nettoyé :
l'ensemble de la chaîne alimentation/carbu
le filtre à air
le circuit de refroidissement
Somme toute, pas du travail de fond, je n'en ai pas les compétences.
- Je vais déposer le réservoir. S'il est trop abimé, alors je lui passerai une couche d"époxy. Le kit restom ou sa version low-cost : Deux seringues d'epoxy OK aux hydrocarbures et un demi-verre d'acétone pour fluidifier le tout. On mélange toutes les minutes jusqu'à évaporation.
Je pourrai alors mettre un bol decanteur, (qui était absent), trouvé sur LBC.
- je vais en profiter pour déposer le cache culbuteur et regarder les réglages de jeu aux soupapes. Mais je n'irai pas plus bas !
et surtout... TADAAAAAAAAM
après m'être assuré que j'étais OK sur la propreté du circuit d'essence, j'ai tenté un démarrage. Bof... Rien
revu les contacts aux bougies. Niet
un peu tordu le contact du doigt de l'allumeur pour améliorer le contact. Nada
et puis, de jour en jour, à force de trifouiller ici et là, de toucher mon grigri en patte de lapin, ne me demandez pas pourquoi...


[youtube]https://youtu.be/6TC81GBqS0k[/youtube]
Du coup, relevage, PDF essayés, ça a l'air de marcher (le relevage tremble légèrement en montant, c'est normal ?)